Bâle - Jour 2

Nous pensions notre dimanche difficile, mais nous ne savions pas ce que le lundi 12 mai nous réservait.

Notre micro nous a lâché. Instagram a bloqué temporairement l'importation de nos vidéos. Nous avons atteint les limites de notre consommation de données et nous sommes retrouvés sans connexion aucune en plein milieu de Bâle. Nous avons fait une énième interview micro éteint... Mais on va se concentrer sur le positif !

Go-Jo : l'interview de l'espoir !

C'était l'une des premières délégations à répondre à l'appel de la Gazette. Nous avons eu le plaisir, que dis-je, l'honneur de rencontrer le merveilleux Go-Jo ! Et pas n'importe où... à l'hôtel !

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Il faut bien comprendre que les artistes sont généralement regroupés dans un hôtel ou un petit groupe d'hôtels placés non loin du lieu de l'événement. Nous ne dévoilerons pas le nom de l'hôtel, mais on peut vous dire qu'on a eu l'impression de pénétrer le temple de l'Eurovision.

En attendant notre interview, nous nous sommes installés au bar de l'hôtel. Après un aperçu de Go-jo et quelques mots échangés dans un escalier, nous avons eu le plaisir de croiser Lucio Corsi (Italie), Vaeb (Islande), Theo Evan (Chypre), quelques membres de la presse Eurovision internationale assez célèbres. Parce que nous sommes gentils et respectueux, nous n'avons dérangé personne et nous sommes contentés d'attendre sagement notre Milkshake Man.

Go-Jo a été tout à fait charmant. Nous avons eu 15 minutes en tête à tête avec lui. Et on ne vous en dit pas plus, parce que l'interview sera prochainement disponible en plusieurs épisodes sur Instagram !

Dress Rehearsal 1 : une répétition inoubliable

La moitié de la Gazette (moi) ayant été accréditée, je me suis rendue seule au Media Centre pour la toute première fois. C'est un lieu impressionnant pour ceux qui le découvrent. Des centaines de journalistes, dont certains bien plus respectables que nous, s'affairent dans une salle immense aux tablées longues de plusieurs dizaines de mètres. Les "gueux" (médias spécialisés, qui ne parlent que d'Eurovision) sont relégués en arrière-plan, mais c'est déjà un honneur d'avoir accès à cet endroit privilégié. Les artistes peuvent parfois y faire quelques apparitions et on y a l'occasion de réserver des salles d'interviews. Ce que je n'ai pas fait, évidemment.

Ce lundi 12 mai se tenait la première répétition générale de la demi-finale 1. Nous y étions conviés, et on vous raconte tout en détail dans un prochain article !

Ce que l'on peut d'ores et déjà vous dire, c'est que le show est grandiose.

La royauté autrichienne à l'Eurovision Village

Nous avions bien l'intention de nous payer une tranche de nostalgie en découvrant l'Euroclub et ses concerts d'anciennes gloires de l'Eurovision. Gjon's Tears, Silvester Belt... c'était LA soirée que l'on ne souhaitait pas louper. A-t-on eu nos places ? Bien sûr que non !

Qu'à cela ne tienne, on traverse la place et on retrouve notre coin préféré de Bâle : l'Eurovision Village.

Conchita Wurst était sur scène à notre arrivée, splendide comme à son habitude. Le concert touchait à sa fin, mais nous n'avons pas loupé le grand final et la belle surprise. Conchita gardait le tube de sa victoire pour la fin : Rise Like a Phoenix. C'est toujours aussi puissant, toujours aussi beau, même dans cette nouvelle version acoustique douce.

Comme si ce petit bonbon ne suffisait pas, un invité surprise a fait son entrée sur scène. Le successeur de Conchita Wurst, l'autrichien JJ (deuxième au classement des bookmakers pour cette édition) fait une apparition qui ne manque pas de faire hurler la foule. On interprète une nouvelle fois Rise Like a Phoenix, en duo cette fois-ci. Et ce n'est pas tout ! Le duo poursuit sur une interprétation magistrale de Wasted Love, la chanson qui fera peut-être gagner l'Autriche le samedi 17 mai pour la finale de l'Eurovision 2025.

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Privilège de l'accréditation, je suis autorisée à passer en backstage et j'y rencontre les deux stars autrichiennes. J'ai même le temps de prendre une petite photo avec JJ. Hélas, la fatigue se lit sur mon oeil gauche. Mais peu importe, le souvenir est là.

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On rentre une fois de plus lessivés, mais bien plus confiants dans la suite des événements !